Auteur/autrice : Flox

Petite sortie à la fraîche prévue aujourd’hui, pour aller faire une escalade au-dessus du puits Daniel, pour aller voir ce qui semblait être un départ de galerie.
Comme nous avons retiré l’équipement en fixe, il a fallu se relancer dans l’équipement pour descendre, ce qui nous aura pris un petit peu plus de temps que d’ordinaire.
Lorsque nous sommes passé dans le Réseau des Tullinois, nous avons pu constater qu’il y avait du passage, en témoigne l’état des cordes (un peu noircies, sinon RAS !).
Nous mangeons ensuite sur la terrasse juste avant le puits Daniel, puis je me lance dans l’escalade qui se déroulera sans trop de problèmes, hormis quelques cailloux et calcites purgés sans le vouloir. Pendant ce temps, Sylvain descendra un puits juste à côté, jamais descendu, que nous appellerons « le puits parallèle ».

Une fois arrivé en haut de l’escalade (une dizaine de mètres) je m’aperçois que finalement, ça queute, un faux départ bloqué une fois de plus par la même dalle de plafond que d’habitude. Une petite niche sur ma gauche, mais rien d’exceptionnel. Déception, mais au moins on est fixés.

Il est l’heure de redescendre pour remonter, puis d’aller voir ailleurs un nouveau chantier qui ouvre peut-être de nouvelles perspectives. Les Eymards n’ont pas encore livrés tous leurs secrets, et dans tous les cas, il faudra des motivé(e)s pour aller creuser au Muguet, car il ne reste quasiment plus que ça comme option !

Camps Berger 2024, sortie prévue de longue date pour Thierry et moi, puis Aurélie est venue se greffer à notre équipe pour descendre au fond. Finalement, à cause d’une blessure, Thierry ne pourra pas se joindre à nous, nous descendrons donc à deux.
On se retrouve chez Aurélie à Lans en Vercors un peu avant 8h, le temps de charger les affaires et de prendre la direction de la Molière.
Après la marche d’approche et une petite perte d’itinéraire de 5 minutes, nous arrivons à bon port à l’entrée du gouffre. On se change et l’heure de départ affichée est 10h30.
La descente se passe bien, jusqu’au sommet du puits Garby où nous tombons sur une équipe de 6 personnes, dont une était en galère en tête de puits, les frac… Une bonne demie heure de perdue dans cette affaire, bon, pas grave, on reprend la progression en mettant un petit coup de collier, ce qui nous fera arriver à -500 peu avant 13h. Pause repas bien méritée, on reprend la route, on avance, Vagin, Vestiaire, Couffinades… Je descends enfin la cascade Abelle où je m’étais arrêté l’an dernier.
Ça y est, c’est de la première ! Et donc on ne sait plus trop quelle cascade on descend, à quel endroit on se trouve… C’est fun ! Heureusement nous croisons des gens qui nous remettent à jour sur la topo, parce qu’à m’écouter, on avait déjà passé le Grand Canyon, descendu 2 fois l’Ouragan, passé la Vire-tu-oses, passé le -1000… Il n’en était rien !
Nous étions en réalité juste après le réseau des cascades. La descente se poursuit donc tranquillement, puis une fois arrivés en bas de la Grande Cascade, nous continuons à la recherche de l’autre équipe qui doit se trouver au fond et… personne… Bizarre… On cherche, puis Aurélie fini par aller se mettre dans une petite étroiture (dont on n’avait jamais entendu parler) et puis on voit la suite, on croise du monde qui nous indique de continuer pour atteindre la fameuse Vire-tu-oses au sommet de l’Ouragan. Cette fois-ci nous y voilà, enfin, en bas de l’Ouragan (pour de vrai !) et on nous a dit d’aller voir l’Aflluent -1000 parce que c’est beau, donc nous y allons. Puis une fois devant on se dit, « Allez il est 17h30, il n’y a que quelques mètres et on voit le siphon -1123! » mais finalement, arrivés devant la galerie remplie d’eau avec un bon débit, on décide de ne pas se tremper et faire demi-tour pour une petite pause repas chaud bien méritée.
S’ensuit le début de la (longue) remontée, que nous prendrons bien le temps de faire sans jamais aller trop vite ni baisser la vigilance. Tout s’enchaîne plutôt bien, certains obstacles se remontent mieux que prévu et ce n’est pas plus mal.
Entre temps, la sangle du pantin d’Aurélie casse (youhou), fort heureusement, elle avait une sangle qu’on a coupé lors de notre pause repas à -500 (aux alentours de 3h) et qui a pu servir pour la remontée des derniers puits. Le méandre final nous paraît interminable, puis une petite pause en bas du puits du Cairn, nous voilà reparti pour la remontée finale durant laquelle ma saleté de genou fera des siennes et m’empêchera de remonter comme bon me semble… 5h40 nous sommes dehors, le jour se lève, on est contents. On se sépare de nos affaires mouillées, on se repose, un petit café chaud, à la recherche d’un peu de réseau pour prévenir de notre sortie, on range tout et l’heure du départ arrive : la marche de retour qui sera longue et interminable. Nous arrivons à la Molière vers 7h30 après 1h20 de marche fatigante. Retour à Lans pour Aurélie, à Renage pour moi, et il sera l’heure de se doucher et dormir pour aller au boulot le lendemain…!

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Samedi, le rendez-vous était pris à Vinay pour se rendre aux Chuats, direction le terminus Aladin. Un temps bien frais, mais pas non plus très froid pour la saison, nous attendait sur place.
Après une trentaine de minutes de marche d’approche, nous arrivons à l’entrée de la cavité, qui n’était pas glacée ni recouverte de neige, nickel, on range la pelle et le marteau pour commencer à équiper le puits d’entrée.
C’était le grand retour d’Adrien sous terre, sous la bonne attention d’Angéline et Olivier qui le guident pour ce premier rappel et ses dev.
Arrivé en bas, nous attaquons la grande descente, avec main courante très aérienne, puis direction la Voie Royale, les rappels s’enchaînent bien, c’est fluide, un peu d’eau coule, mais nous sommes tout de même abrités grâce à la bâche installée sur place.
On admire un peu les sapins d’argile, puis nous voilà parti pour rejoindre le Gour du Taureau, faire quelques photos, avec un lâché de spit que nous remettrons en place.
S’en suivent différentes galeries, une étroiture, des mains courantes, un P11 puis la pause repas. Nous laissons les kits sur place et partons au Terminus Aladin, mais avant d’y arriver nous prendrons le temps d’admirer de magnifiques galeries avec des gours, des fistuleuses gigantesques partout aux plafonds, des concrétions à n’en plus finir. Puis nous arrivons finalement devant la lampe du génie, nous prenons une pause pour admirer cette dernière salle, et l’heure de faire demi-tour arrive.
Nous sortons, un vent glacial nous accueil, heureusement nous avions prévu de quoi se mettre rapidement au chaud pour la marche de retour.
Petite mention spéciale pour Adrien qui aura fait une belle sortie pour sa reprise, toujours très calme et très patient, à l’écoute pour les conseils; bravo!
Une bien belle sortie, en bonne compagnie, bonne ambiance et surtout plein de jeux de mots, et ce, dès la montée en voiture à Vinay… Je vous laisse imaginer la suite!

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