Auteur/autrice : Flox

Initialement, nous voulions partir au Scialet 9 pour faire le fond, mais finalement nous choisirons de reporter la sortie ultérieurement pour aller me faire travailler l’équipement et tester la 7mm dans la grande classique de la Glacière de Carri, que je ne connaissais pas.

L’approche se fait bien, néanmoins il manquait quelques cairn pour retrouver le chemin, chose qui a été corrigée sur le retour.

Je me lance donc dans l’équipement, et à un moment j’entends Thierry crier « Oh putain! » je me retourne me demandant ce qu’il se passait, et là je vois, une grande chouette blanche sortir du puits d’entrée et prendre son envol (plus tard dans la soirée, nous nous rendrons compte que c’était un hibou grand duc, merci Google).

Bref, après cela, nous descendons, puis je continue sur ma lancée, à la recherche de spits, d’AF… Beaucoup de spits pourris d’ailleurs, au passage. Lorsque nous attaquerons le grande enchaînement de puits, nous utiliserons la 7mm : ça descend bien, très bien! Néanmoins, l’équipement par moment n’étant pas (selon moi) intuitif, je perdrai un peu de temps sur certains frac à chercher où me positionner, et une erreur d’équipement fera que la corde de 7mm sera tonchée lors du déséquipement, malgré une dev en place…

Nous n’irons pas très bas, faisant demi-tour à 14h30 environ, nous serons dehors à 15h45 avec une entrée aux alentours de 10h. Nous y retournerons, pour que je puisse « prendre ma revanche ».

Cette année, avant le départ à la retraite de mon patron, j’ai réussi à organiser la sortie cohésion annuelle en spéléo, pour faire découvrir le milieu à mes collègues qui n’avaient jamais mis un pied sous terre.

Le rendez-vous est fixé à 9h au parking des cuves, Thierry et moi se chargeons d’équiper tout le monde, et en route pour la marche d’approche, avec quelques arrêts « points culture » de Thierry.

Entrée dans les cuves vers 10h, on avance tranquillement, toujours avec quelques « points culture » sur le chemin touristique. Une fois devant le trou qui amène à la partie non touristique, certains ont des doutes sur le passage, qui se passera en réalité très bien. Ah! Les à priori sur la spéléo!
Les obstacles suivent se franchissent assez bien, quelques appréhensions pour certains sur qui il faudra être un peu plus vigilants.

Nous arrivons à 11h20 à la salle à manger, je propose le défi de la chatière pour ceux qui souhaitent : tout le monde ira sauf 2 qui ne se sentaient pas.
Nous engageons ensuite la marche retour, directement dans l’actif, car la Ferme à Dédé nous attendait pour 12h30.

Tout le monde sortira avec le sourire et content de l’avoir fait, non sans émotions pour certains d’entre eux, et l’envie d’y retourner pour d’autres, sur de la « vraie » spéléo, une prochaine fois.

(Tous étaient assurés avec l’assurance FFS initiation.)
Merci au PGHM 38 pour le prêt des combinaisons.

Le grand jour est arrivé pour Pierre, après s’être fixé le défi d’atteindre le fond du Berger en fin d’année dernière.
Nous nous rejoignons à la Molière avec l’autre équipe vers 8h30 pour faire la marche d’approche ensemble.
Ensuite, nous ferons notre entrée sous terre vers 10h30 en avançant à notre rythme sans trop tarder non plus.

Les paliers passent : -500, -640, -740, -860… pour se terminer à -903 au sommet de la grande cascade de 27 mètres. Je sens que Pierre commence à fatiguer, et, bien que le fond ne soit plus très loin, il sera trop loin pour assurer une remontée en bonne forme.
La décision de faire demi-tour est prise, et elle s’avèrera avoir été la bonne.

Nous prendrons le temps dans les coufinades de faire quelques photos et puis une bonne pause à -500 pour manger et se requinquer un peu avant d’attaquer la dernière partie de la remontée. Quelques glissades dans le méandre final bien patiné, avec la fatigue. Nous sortirons à 3h45, bien contents.

Bravo à Pierre, pour sa première descente au Berger, atteindre -903m c’est beau! J’ai été très content de l’accompagner jusque-là !

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)