Auteur/autrice : Yoann

Plongée à la fontaine noire de cize

Club Spéléo Canyon de Tullins
17 rue de la Chevalerie
38210 TULLINS
Chez AMOLINI Sylvain

Compte-rendu de sortie Spéléo
Date Mercredi 21 mai 2025
Participants Yoann, 3 plongeurs FFESSM
Matériel emprunté
Auteur Yoann
TPST 1h1 dans l’air + 50min dans l’eau

Une sortie à la fontaine noire ? Les questions d’autorisation d’accès sont déjà réglées ? N’en dites pas plus, je viens !

Nous voilà donc parti dans une voiture bien chargée. Direction la commune de Cize, lovée dans un méandre de l’ain.

L’entrée de la fontaine est un petit puits de 2m vide à l’étiage, qui est le trop-plein d’un source quelques mètres en aval. Avec la météo humide des jours précédent tout le monde s’attendait à le voir déborder mais que nenni, on est à l’étiage. Nous profitons donc de l’échelle installée en fixe afin d’approcher du début du siphon.

La source réagis en quelques heures. Si crue il y eu, elle est déjà passée.

C’est parti dans une eau à 12°, avec une visibilité un peu laiteuse. Rien de bien grave, on ne fait pas de première ici, il suffit de suivre le fil d’Ariane installé par nos prédécesseurs. Après 50m de progression on sort déjà la tête de l’eau.

On est à l’étiage, les deux siphons qui n’en formaient qu’un lors de ma dernière visite son ici séparés par une rivière souterraine qui traverse une salle d’effondrement d’une petite vingtaine de mètres de long.
Point important, on peut y progresser debout. Ça n’a l’air de rien dis comme ça, mais avec le matériel de plongée sur le dos ça fait toute la différence =).

On repart pour le S2 qui devrait nous occuper un peu plus longtemps.
Après un bon 100m dans une galerie quasiment horizontale nous voilà en haut d’un P10. Mince, mais c’est qu’on n’a pas prévu de corde nous ! Pas très grave, on prend sa plus belle position du parachutiste et c’est parti. Évoluer dans l’eau impose quelques contraintes, mais ça a aussi des avantages ;-).

Après un nouveau 100m de palmage, la cavité remonte dans une diaclase.
Nous sommes toujours à une dizaine de mètres de profondeur, pas de remontée sur corde à prévoir, ni escalade ou autre manipe fatigante, il suffit de prendre une bonne inspiration et l’ascension se fait toute seule.

Bonne nouvelle arrivée en haut de la diaclase, l’eau jusqu’ici troublée devient parfaitement claire. C’est l’occasion de réaliser qu’au-dessus de nos têtes il n’y a plus de roche, mais de l’air. Nous sommes dans une cloche haute de plusieurs mètres. On remarque dans un coin une corde qui pend du plafond. Suite possible ou bien vestige d’une vaine escalade ? Personne ne le sait. Nous avons tous déjà plongé cette cavité, mais personne n’avait jamais remarqué cette corde. La topo dont nous disposons (certes un peu datée avec sa parution en 78) ne fait pas état d’une salle aussi haute.

Après une nouvelle immersion de quelques mètres nous voilà enfin sorti du s2. Nous entamons une petite visite dans l’exondé qui suit, mais les combinaisons de plongée, et les plombs que certains n’ont pas jugés utile de retirer à la sortie de l’eau nous incitent à écourter la balade.

Il ne sous reste qu’à repartir par là ou nous somment arrivés.

Retour à l’air libre vers 13h40, heureux et rafraichis par cette sortie aquatique.